Oser Voter pour Vous

Une politique vue d'en haut

 

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Les communes face à l’austérité

Niveau de pouvoir le plus proche du citoyen, les communes disposent en Belgique de larges compétences. Leur marge de manœuvre n’en est pas moins entravée par la dynamique globale qui circonscrit les choix démocratiques au respect des politiques néolibérales et à la stricte observance de la rigueur budgétaire. Alors que les transferts de compétences vers cet échelon se multiplient et que les moyens qui lui sont alloués diminuent, l’arme de la dette représente en effet un moyen de les contraindre à appliquer des politiques contraires aux préférences des citoyens et à l’intérêt général. Pour les municipalités les plus fragiles, cela passe notamment par la mise sous plan de gestion du CRAC en Wallonie et du FRBRTC à Bruxelles, structures opaques qui, tel un « FMI des communes », imposent des coupes budgétaires loin d’être neutres d’un point de vue idéologique et politique.

 

À l’approche des élections communales du 14 octobre, nous vous proposons de mieux comprendre les enjeux démocratiques et sociaux de cette problématique, avec:

 

– Virginie de Romanet, membre du collectif ACiDe (Audit citoyen de la dette)
– Jean-Claude Englebert, 1er échevin à la commune de Forest
– Philippe Defeyt, économiste, ancien président du CPAS de Namur (à confirmer)

Où ? Horloge du Sud, 141 rue du Trône, 1050, Bruxelles

Quand ? Mercredi 10 octobre 2018, 19 h 30

Possibilité de restauration sur place

Prix libre, mais inscription souhaitée à : admin@attac.be

lien vers l’événement Facebook: https://www.facebook.com/events/1703220889788244/

 

Autres rendez-vous:

mardi 9/10, 19h, Répétition de la chorale des « Chants d’Attac ».

154 rue des Palais, 1030, Schaerbeek

Contact: alexgobry@hotmail.com

 

 

Ce mercredi 26 septembre à 18H30

Passage sur Canal C

Interventions sur le thème des finances et celui sur la citoyenneté

Une citoyenneté retrouvée !

 

Suite à la méfiance qui s’est installée au fil des années entre les citoyens et les élus, face, aux projets politiques qui déplaisent, au nombre toujours plus important de personne qui ne vote plus …quelques uns cependant ouvrent les yeux, sortent la tête du guidon et reprennent leur destin en mains.

Comme exemple, les Sartois…ils veulent comprendre le projet, donner leur avis, se faire entendre, se défendre par le biais d’instances juridiques !

Là, je dis bravo !

 

Un peu plus loin, à Maillen, une autre fronde se lève contre une route qui va saccager leur vallée, leurs paysages, leur lieu de vie.

J’en suis vraiment très fière, Assesse se réveille, ses habitants s’impliquent dans la politique et veulent préserver l’intérêt général ! Re-bravo !

 

Un peu plus loin encore, d’autres se sont impliqués à comprendre les effets concrets dans notre vie de tous les jours, des différents traité venus d’entités supranationales.

Ils sont même allés jusqu’à déposer 3 requêtes près la Cour Constitutionnelle !

Dont la dernière qui demande quelle place notre Constitution a encore par rapport à ces traités …

Déboutés chaque fois, ils ont quand même fait avancer « les chose ».

Dans son arrêt, la Cour « indique sa volonté de s’opposer à l’application en Belgique, de décisions internationales ou européennes qui seraient contraire aux valeurs fondamentales de la protection que la Constitution confère aux sujets de droits…quitte à ce que la responsabilité de la Belgique soit engagée par la suite sur la scène internationale ou européenne ».

 

Nous sommes très fiers de cette avancée historique !!!

Il faut continuer.

 

En France, plusieurs Maires mettent en place avec les concours des citoyens des solutions simples efficaces !

Ici, en Bretagne, ce maire s’appuie sur ses administrés pour réaliser des projets locaux. Les emprunts citoyens levés financent le réaménagement du village, la création d’un jardin partagé,  de formation en permaculture. Dans les deux cas, les « heureux banquiers » de la commune reçoivent un intérêt de 2% par an sur 6 ans.

Et oui, des maires résistent à la fatalité, dans le Loth, en Dordogne  et dans les Vosges.

Ici, une commune rachète les maisons vides à rénover, les locataires rénovent eux même pour un loyer modéré et,  avec le concours des  habitants, la mairie redonne vie à des cafés, épicerie, école, gîtes…

Là : cette autre commune valorise la nature, elle organise aussi des stages en permaculture, les oiseaux et abeilles reviennent…l’épicerie rénovée à ses frais est alimentée par les productions locales bios.

Une autre encore souhaite mettre en place une ferme communale pour répondre aux besoins de la population.

 

Bref, démonstration est faite, en puisant dans les ressources du terroir et l’aide financière des citoyens dans un premier temps, ces communes assurent leur avenir économique, social et humain.

Ils l’ont fait et c’est la réussite…c’est pourquoi, ici et ensemble, nous devons donc OSER !

 

 

    L’INCONTOURNABLE !

 

Oui, il est impératif de parler budget, puisque il est la pierre angulaire d’une politique, communale dans ce cas. Le contexte financier pour cette nouvelle législature s’avère scabreux.

Je n’ai pas envie d’être la rabat joie de cette campagne, il me semble qu’en termes de transparence et de bonne gouvernance les citoyens doivent connaître la réalité. …

 

En effet, et personne ne me contredira, les finances communales d’Assesse sont comme partout, mises sous tutelles : par le Traité d’Austérité et par la Région.

 

Il faut savoir que les nouvelles normes budgétaires s’appliquent à l’ensemble des administrations publiques, communes, provinces, CPAS, zones de police.

 

Plusieurs Bourgmestres se sont déjà exprimés dans la presse à ce sujet …ainsi que le Président des CPAS Wallons et même récemment le Président du PW.

 

Une étude de Belfius indique : «  la mise en place des nouvelles normes réglementaires européennes atteint progressivement, mais significativement les pouvoirs locaux dans leur gestion quotidienne. Belfius indique :

  1. toutes les communes sont désormais tenues de présenter un équilibre budgétaire à l’exercice propre. et une liste des Partenariats Privé Publics.

Son commentaire est de dire : une des conséquences déjà perceptibles consiste en une réduction des investissements publics locaux, ce qui constitue traditionnellement, une part importante de l’ensemble des investissements publics du pays.

 

 

En résumé : moins d’autonomie car moins d’argent, des investissements à rembourser durant l’année, l’obligation de partenariats privé/public….qui risquent de déboucher sur une privatisation rapide des services publics…ce qui est, faut-il le rappeler : la volonté principale du Traité de Lisbonne .. lui aussi voté par tous.

 

« Faire mieux » avec moins…personne n’y croit ! Et surtout pas les citoyens !

 

C’est pourquoi, OSER vous propose de mettre en place un bon communal, ou budget citoyen …en vue de rendre à la commune des moyens d’investir afin de rester maître de notre argent.

 

 

     SOIREE D’INFORMATION

L’année 2018 verra les prochaines élections communales. La Commune est l’échelon de base de l’organisation hiérarchique de la Belgique et est, dans ce sens, un maillon fondamental. C’est elle qui assure les services les plus proches des citoyens. C’est en son cœur que nous sommes tous appelés à prendre les rênes des décisions. Il n’est cependant pas toujours simple de saisir les enjeux juridiques qui pèsent sur ses épaules ni de saisir les conséquences de l’adoption des grands traités internationaux sur son budget, son autonomie de gestion, son développement, voire de sa survie.

Aussi, nous vous convions à une soirée d’information le 25/06/2018 à la salle Magimpré à FLOREE  à 19h30 au cours de laquelle vous sera présentée l’histoire des grandes mutations mises en place sur nos états et à chacun de ses niveaux de pouvoir depuis le ‘grand rêve Européen’. Cette soirée fera place, outre l’info, aux questions, aux réponses, à la recherche des solutions dans un débat libre et convivial.

La Commune, c’est chez nous, ensemble protégeons la. Avec elle, assurons l’avenir.

 

 

 

Journal l’Avenir

 

Marie-Rose Cavalier revient sur le terrain communal avec la liste OSER, qu’elle espère compléter pour le scrutin d’octobre.

 

Les électeurs assessois avaient le choix entre quatre listes lors du scrutin de 2018. En octobre prochain, ce sont six formations qui devraient se disputer leurs voix. En plus des traditionnels ACOR (tendance cdH), ALN (tendance MR), @ROC (tendance PS) et Ecolo, le nouveau groupe Sept à dire (autour de l’ancien échevin cdH Roger Frippiat) s’est déjà fait connaître. Et voilà que Marie-Rose Cavalier-Bohon annonce la création d’une liste OSER.

Bref rappel : Marie-Rose Cavalier-Bohon a été conseillère communale à Assesse de 1995 à 2000, puis députée wallonne de 2000 à 2004. C’était sous les couleurs d’Ecolo, parti qu’elle a quitté depuis pour renouer avec les fondamentaux de l’écologie politique des origines.

Elle a lancé le mouvement OSER (pour Ouverture, Solidarité, Engagement, Recocalisation) lors des communales de 2006 à Assesse, où elle avait présenté une liste complète mais sans décrocher de siège. Le groupe OSER était présent aux élections régionales de 2009. Pour celles de 2014, Marie-Rose Cavalier-Bohon s’était présentée sous la bannière Rassemblement R aux côtés du fondateur d’Ecolo, Paul Lannoye.

 

L’idée d’un bon communal

OSER était absent lors des communales de 2012 à Assesse, la voici donc de retour… sans doute. “Léquipe est actuellement en voie de constitution. On lance un appel à ceux et celles qui souhaitent sengager à nos côtés, dit Marie-Rose Cavalier-Bohon. Jespère que nous serons assez nombreux pour présenter une list ecomplète à lélecteur.

 

Le projet d’OSER est construit sur le principe d’un partenariat entre élus et citoyens, au fil de la législature, afin de permettre à ces derniers de reprendre leur destin en main.Marie-Rose Cavalier-Bohon plaide notamment pour le recours à la consultation populaire sur les grands dossiers (nouvelle voirie à Maillen, lotissement à Sart-Bernard) et sur l’installation d’une commission citoyenne “climat”.

Une proposition originale : pour éviter la vente du patrimoine communal en raison de la tension budgétaire, OSER imagine la création d’un bon communal. Marie-Rose Cavalier-Bohon détaille : Tout citoyen dAssesse pourrait acheter des bonsdune valeur de 100€ (nombre maximum à établir) et il recevrait de la Commune un rendement de 3% par an. La Commune se porterait évidemment garante de ce nouvel instrument financier, qui créerait un commun et perpétuerait un patrimoine durable, souhait de tous et toutes, me semble-t-il.

A.Deb.